Les mobilités dans le Bassin parisien à trois âges de la vie : faire ses études, aller travailler, prendre sa retraite

À travers son rayonnement économique, les déplacements domicile-travail, les flux d’étudiants et les migrations résidentielles, l’influence de Paris s’étend largement sur les territoires limitrophes de l’Île-de-France. Le Bassin parisien se définit ainsi comme les douze départements autour de l’Île-de-France ayant le plus de liens avec la capitale. Fort de 19,1 millions d’habitants, cet espace présente un fonctionnement comparable à celui d’une très grande aire urbaine s’étendant cent kilomètres autour de Paris, et dont l’agglomération parisienne constitue le pôle.

Les emplois sont concentrés dans ce pôle. Les migrations résidentielles suivent le même schéma que le phénomène de périurbanisation : de nombreux actifs travaillent à Paris ou dans les pôles économiques majeurs de l’Île-de-France tout en résidant, avec leurs familles, dans un périmètre de plus en plus étendu. Plusieurs pôles d’attractivité apparaissent au sein du Bassin parisien : Paris bien sûr, mais aussi Saclay, Roissy, et d’autres pôles encore.

Les étudiants constituent une population particulièrement polarisée : le pôle de Paris absorbe les trois quarts des étudiants du Bassin parisien, mais les étudiants sont aussi de plus en plus nombreux dans les pôles environnants.

Plus d’un million d’actifs travaillent dans le pôle économique majeur du Bassin parisien, la Métropole du Grand Paris, sans y résider. Ils y occupent plus d’un quart des emplois.

Les retraités du Bassin parisien changent souvent de lieu de résidence dans les âges qui suivent leur départ en retraite. Nombreux sont les retraités qui quittent le Bassin parisien pour aller vivre dans un département de l’ouest ou du sud de la France.

Consulter le dossier sur le site de l’INSEE → Lien.

(Article rédigé par INSEE le 3 janvier 2020)

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